Le mot « doula » vient du grec ancien qui femme au service de la femme. Ce terme désignait la domestique qui s’occupait de la maîtresse de maison (ménage, soins) mais aussi celle qui était à ses côtés pour les moments importants de sa vie de femme comme la grossesse et la naissance. Dans la mythologie grecque, Galanthis est la première doula à être citée.
Aujourd’hui, dans le domaine de la périnatalité, la doula est une femme qui accompagne émotionnellement (de façon non médicale et non thérapeutique) la femme enceinte et sa famille pendant la grossesse, l’accouchement et le post natal. Le terme doula est employé dans les pays anglophones tandis que dans la francophonie, on l’appelle également accompagnante à la naissance.
Une sage-femme exerce une profession médicale réglementée qui lui donne le droit de faire des examens médicaux et d’établir des diagnostics et prescriptions. La sage-femme est la spécialiste médicale de la grossesse physiologique.
Une sage-femme est responsable du suivi médical de la grossesse : elle peut examiner le col, elle établit des prescriptions pour les prises de sang, pour les échographies obligatoires, pour certains traitements le cas échéant. La femme enceinte se déplace à son cabinet ou à l’hôpital, elle aborde avec elle son état physique (nausées, remontées acides, douleurs ligamentaires, etc.) et émotionnel et peut lui poser des questions sur le déroulement de la grossesse, l’accouchement, le postnatal. La sage-femme propose une préparation à la naissance (classique, sophrologie, piscine, etc.).
Une doula, quant à elle, ne pratique jamais d’acte médical, elle n’établit jamais de diagnostic ni ne délivre d’ordonnance. Elle n’a aucune responsabilité ni compétence médicale.
En complément du suivi médical, la doula apporte un soutien émotionnel, moral et logistique à la femme enceinte, à la famille. Elle ne suit pas une femme, elle l’accompagne. Elle propose un espace d’échange et d’accueil où la femme et le couple peuvent partager ce qu’ils traversent, elle propose information et reflexion sur les sujets souhaités par la famille, elle crée le lien entre les différentes personnes qui interviennent autour de la femme enceinte et du couple, tout cela dans un souci de continuité. Elle est la témoin d’un moment charnière dans leur histoire. La doula n’apporte pas de réponses, elle aide la femme qui est accompagnée à trouver elle-même les réponses qui lui sont propres.
La doula travaille en collaboration avec le personnel médical dans le respect des compétences réciproques. Sages-femmes et doulas travaillent en complémentarité pour le bien être de la femme enceinte et du bébé à naître.
Les accompagnantes à la naissance peuvent avoir des parcours de formation divers et variés. Le métier n’est à l’heure actuelle en effet pas reconnu en France. De nombreuses formations sont récemment apparues, attestant d’un véritable engouement pour cette profession.
Pour ma part, j’ai été certifiée en 2016 par l’Institut de formation Doulas de France. La formation proposée est centrée sur la relation d’aide et la transmission de femme à femme. Elle comporte 9 modules, répartis en 144 heures qui abordent entre autres le positionnement éthique, la physiologie de l’accouchement, la place du père ainsi que les difficultés maternelles.
J’ai ensuite complété ce cursus par d’autres formations plus thématiques qui ont affiné ce que je peux proposer aux familles (soutien à l’allaitement, Spinning Babies, Hypnonatal etc.).
Je suis membre de l’Association Doulas de France depuis 2017.
Malheureusement non, même si ma conviction personnelle est que l’accompagnement périnatal permettrait un meilleur vécu de cette période si intense, dont les conséquences tant sur la femme, la famille que le bébé peuvent être sérieuses. L’accompagnement par une doula est un des maillons du village qui manque aujourd’hui cruellement aux futurs et aux jeunes parents.
La doula est rémunérée par les parents. Une partie de la prime de la CAF ou de la mutuelle peut être utilisée pour le financement. Certains parents mettent également l’accompagnement par une doula sur leur liste de naissance, à laquelle leurs proches peuvent participer.
L’aspect financier ne doit pas constituer un frein pour une famille, une femme qui souhaiteraient être accompagnées. Il est toujours possible de trouver un arrangement. La base de l’accompagnement étant la communication, il est important d’en parler dès le début afin de trouver une solution satisfaisante pour tous.
Non car l’accompagnement tel que je le propose en tant que signataire de la Charte Doulas de France stipule que ce dernier ne peut se faire que si la femme est suivi médicalement par l’un des professionnels de son choix (gynécologue, sage-femme). Mon accompagnement est moral et émotionnel, il est complémentaire et non substitutable à un accompagnement médical.
Lors d’un accouchement, je ne me rends à domicile qu’en présence d’une sage-femme et dans le cadre d’une maternité, uniquement si le personnel médical l’en a autorisé.
La rencontre prénatale dure en moyenne deux heures et a lieu à votre domicile. Chaque couple que j’accompagne est unique, chaque grossesse l’est tout autant. Je m’adapte à votre réalité . Vous êtes au centre de l’accompagnement, nous le construisons ensemble, en fonction de qui vous êtes, de vos souhaits et de vos besoins. Nous échangeons sur ce que vous ressentez et ce que vous traversez, nous construisons une relation de confiance, nous parlons lectures/reportages/podcasts /études scientifiques, nous partageons de l’information, des questions, des espoirs, des outils. Tout cela dans la bienveillance et dans l’émotion.
Les prestations « à la carte » sont à régler en totalité le jour de la séance.
Le paiement du forfait « grossesse/postnatal » se déroule comme suit : acompte de 50% au début de l’accompagnement puis solde à la quatrième séance.
Le paiement du forfait « naissance » se déroule comme suit : acompte de la moitié lors de la réservation afin de garantir ma disponibilité, puis solde lors de la visite prénatale. La totalité de la somme reste du, peu importe la durée de ma présence auprès des parents et/ou le déroulé et/ou l’issue de l’accouchement.
En cas d’issue imprévisible de la grossesse ( fausse couche, IMG…), même si l’accompagnement garde toute son importance, je m’engage à ce que nous trouvions une entente tarifaire pour l’accompagnement déjà prévu et réglé.
En cas de difficultés financières, il est important que nous puissions en parler dès le départ afin de pouvoir trouver une solution satisfaisante pour les deux parties (paiement échelonné, attente de la prime CAF).
Tout rendez-vous non décommandé 48 heures à l’avance est considéré comme dû et devra être acquitté dans sa totalité.